Pont du Diable
Le Pont du Diable (en bulgare : Dyavolski most Дяволски мост, “Devil’s Bridge”) est une arche majestueuse s’élevant au dessus de la rivière Arda dans une gorge étroite, entouré des deux côtés par des pentes abruptes.
C’est l’un des ponts les plus pittoresques de Bulgarie. Il est situé dans une vallée pittoresque près des villages de Dyadovtsi et Latinka dans le sud de la Bulgarie, à 10 km de la ville d’Ardino dans la région de Kardzhali.
C’est un lieu incontournable pour votre route des Rhodopes.
Booking.comLa légende raconte que le pont aurait été construit par les Romains et faisait partie de l’ancienne route reliant les basses terres de Thrace à la côte nord de la mer Égée.
Le Pont du Diable Dyavolski most a été reconstruit au début du 16ème siècle par le maître bulgare Dimitar sous l’occupation ottomane de la Bulgarie, alors que de telles dimensions n’étaient pas monnaie courante.
En effet, le pont est le plus grand et le plus connu de son genre dans les Rhodopes.
Il frappe toujours les visiteurs comme une impressionnante structure médiévale.
La légende derrière le nom raconte l’histoire d’une fille bulgare qui fuyait les gouverneurs ottomans. Quand elle a traversé le pont, les persécuteurs ont cru voir le diable dans l’eau en dessous et ils n’ont pas osé continuer. La fille a été libérée.
Ce pont impressionnant mesure 12 mètres de haut enfermé dans une gorge entourée de montagnes escarpées.
Il mesure 56 mètres de long et possède trois arches, et il comporte également des trous avec de petits arcs en plein cintre pour lire le niveau de l’eau.
L’ouvrage mesure plus de 3,5 mètres de large et sa voûte principale mesure 11,50 mètres de hauteur.
Le pont a été proclamé monument de la culture le 24 février 1984.
Un sentier de randonnée international et de longue distance le Sultans Trail passe par le pont d’Ardino à Kardzhali.
C’est un sentier de longue distance reliant Vienne à Istanbul. Il mesure 2400 kilomètres de long.
Et il traverse l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, la Macédoine orientale et la Thrace dans le nord de la Grèce et la Turquie.
Et voici une vidéo au dessus de l’impressionnant Pont du Diable à Ardino en Bulgarie
Monastère de Glozhene
Le monastère de Glozhene Saint-Georges est un monastère orthodoxe situé sur les hauteurs des montagnes de Stara Planina dans les Balkans en Bulgarie, près du village de Glozhene et de la rivière Cherni Vit, à 12 km de Teteven.
Il a eu une histoire mouvementée et mystérieuse.
Selon la légende, le monastère a été construit au 13ème siècle (1224), par le prince de Kiev Grigori Gloj lorsqu’il s’est installé dans la région avec l’approbation d’Ivan Asen II.
Le prince a fondé un monastère portant le nom de Saint Georges, dont il avait amené l’icône avec lui.
L’icône a ensuite disparu à plusieurs reprises pour être finalement retrouvée sur une colline non loin du village de Glozhene.
Cela fut interprété par les moines comme un signe divin pour déplacer le monastère sur le lieu de cette découverte.
Cela a finalement été fait vers la fin du 14ème siècle.
Les deux monastères ont par conséquent existé en parallèle pendant une courte période.
Et ils étaient reliés l’un à l’autre par un tunnel.
Mais le tunnel, utilisé à plusieurs reprises par Vasil Levski lors de ses missions secrètes, a été détruit par un tremblement de terre en 1928.
L’église du monastère a quant à elle été érigée après la création du monastère au 14ème siècle.
Mais elle a, elle aussi, été détruite avec ses fresques lors d’un autre tremblement de terre qui a eu lieu en 1913.
L’église moderne a été construite en 1951 sur le terrain de l’ancienne.
GLOZHENE Iconostase GLOZHENE Icône de Saint George GLOZHENE Iconostase FRESQUE Monastère de Glozhene FRESQUE Monastère de Glozhene FRESQUE Monastère de Glozhene FRESQUE Monastère de Glozhene FRESQUE Monastère de Glozhene FRESQUE Monastère de GlozhenePour accéder à ce lieu incontournable, il vous faudra prendre une petite route sur 18 km, à partir du village de Glozhene.
Et c’est par un chemin de terre que vous emprunterez que vous pourrez accéder à ce sublime monastère.
Vous pourrez même y passé la nuit dans une chambre au confort sommaire mais dépaysant.
Un dîner agréable et de très bonne qualité composé de plusieurs plats traditionnels de la cuisine bulgare vous sera servi accompagné d’un pichet de vin bulgare.
Et un petit déjeuner servi par un moine vous attendra au matin avec une vue incroyable surplombant toute la vallée.
Le tout pour un budget abordable de 40 leva.
Alors, venez sans plus attendre découvrir, lors de votre séjour dans la région, ce site archéologique unique, riche de l’histoire du pays dans un site naturel pittoresque et charmant.
Forteresse d’Asen
La forteresse d’Asen (en bulgare : Асенова крепост, Asenova krepost) est une forteresse médiévale dans les montagnes des Rhodopes, située à 3 kilomètres au sud de la ville d’Asenovgrad en Bulgarie.
Elle se trouve sur un pic rocheux à la rive gauche du fleuve Asenitsa, à 279 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Histoire
Les premières découvertes archéologiques datent de l’époque des Thraces, la zone de la forteresse étant également habitée pendant la période romaine antique et byzantine ancienne.
En effet, sa localisation stratégique et la protection naturelle de la localité fut utilisée à l’époque des Thraces qui au Vème siècle avant J.-C. y construisirent un fort.
La forteresse a pris de l’importance au Moyen Âge, mentionnée pour la première fois dans le statut du monastère de Bachkovo sous le nom de Petrich au XIème siècle.
La richesse et la fécondité de la région transforment peu à peu la forteresse de Petrich en centre économique autonome avec sa propre armée, administration et puissance militaire.
En 1204, la forteresse a été conquise par les armées de la troisième croisade.
Puis, elle a été considérablement rénovée au 13ème siècle (plus précisément 1231) sous le règne du tsar bulgare Ivan Asen II qui entreprit la plus grande expansion et réorganisation de la forteresse pour servir de fortification frontalière contre les raids latins.
En témoigne l’inscription sur un rocher faite sur ses ordres.
A la suite de plusieurs années de fouilles et de recherches archéologiques dans la forteresse médiévale, on a découvert entièrement les fondations du château féodal avec un ensemble de bâtiments résidentiels, l’église domestique du préfet de la forteresse, deux réservoirs et une tour, tous reliés par des escaliers en pierre.
Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich
La caractéristique la mieux conservée et la plus notable de la forteresse d’Asen est l’église Sainte Vierge Marie de Petrich datant du 12ème au 13ème siècle.
Il s’agit d’un bâtiment à une seule voûte en croix à deux étages avec un large narthex et une grande tour rectangulaire, et qui présente des peintures murales du 14ème siècle.
ASEN Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich ASEN Forteresse d'Asen ASEN Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich ASEN Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich ASEN Forteresse d'Asen ASEN Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich ASEN Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich ASEN Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich ASEN Forteresse d'AsenLes travaux de conservation et de restauration partielle de l’église ont été achevés en 1991.
En effet, toute la forteresse a été abandonnée après la conquête ottomane au 14ème siècle et seule l’église est restée debout dans son apparence d’origine telle qu’elle était utilisée par les chrétiens locaux et maintenant elle est régulièrement utilisée comme église orthodoxe bulgare.
Prise par les Byzantins après la mort d’Ivan Asen II, la forteresse était à nouveau aux mains des Bulgares à l’époque d’Ivan Alexandre en 1344 pour être conquise et détruite par les Ottomans pendant leur règne en Bulgarie.
La ville d’Asenovgrad tire son nom moderne de la forteresse, anciennement nommée Stanimaka.
La forteresse d’Asen est la plus attractive et la plus visitée des sites touristiques de Bulgarie.
Découvrez en vidéo la forteresse d’Asen à travers les âges (images de drones)
Forteresse Ovech
Sur le plateau situé à l’est de Provadia en Bulgarie se trouve la forteresse Ovech.
A l’écart des itinéraires “pour touristes”, elle est pourtant l’un des beaux exemples de forteresses bulgares du Moyen-Âge et un important témoignage de l’Histoire du pays.
Comme il est coutume sur les terres bulgares, la forteresse d’Ovech connut maints propriétaires et maintes civilisations la traversa.
Le Byzantins la surnommaient Provate, les Bulgares – Ovech et les Ottomans Tach Hissar.
Le relief escarpé se prête naturellement à la disposition d’une fortification.
Des rochers hauts de 10 à 25 mètres servent de base à la forteresse, lui conférant un emplacement stratégique et une position difficilement attaquable pour ses ennemis.
En plus, elle est reliée avec le plateau voisin Tabii par un pont de 148 mètres.
Aujourd’hui, sont préservées les fondations de trois églises du Moyen-Âge.
Les différentes entrées de la forteresse ont été identifiées et les tours défensives ont été restaurées.
On peut même observer un système d’approvisionnement en eau de la forteresse d’une grande complexité et ingéniosité, dont le puits principal atteint 80 mètres de profondeur!
🎥 Voici une vidéo au dessus de la Forteresse Ovech près de Provadia en Bulgarie qui témoigne de la force bâtisseuse des peuples qui ont façonnés le pays
Mont Shipka
Dans la région de Kazanlak en Bulgarie, le mont Shipka, l’Histoire et les évènements qui y sont associés font de lui un site touristique et un lieu fort pour l’identité collective des Bulgares.
Chaque année le 3 Mars, la Bulgarie célèbre ici la Fête nationale et la libération du joug ottoman en 1878.
Le Monument de la Liberté de Shipka se situe dans le Grand Balkan dans la province de Stara Zagora dans le centre de la Bulgarie.
Le mémorial de Shipka fut construit avec les donations du peuple bulgare et inauguré en 1934.
Haut de 32 mètres, il faut gravir les 894 marches qui mènent vers lui.
A l’entrée se dresse un lion de bronze, symbole de l’état bulgare.
Des 3 côtés du monument sont inscrits les noms de Shipka, Sheynovo et Stara Zagora – les champs de bataille importants dans cette campagne.
A l’intérieur, au rez-de-chaussée, se situe le sarcophage contenant les ossements des soldats morts durant la défense de Shipka.
Les 7 autres étages sont consacrés à un musée et aux expositions concernant les soldats russes et les résistants bulgares qui ont combattu pour la libération de la Bulgarie.
On peut y voir des médailles, des armes, des documents et des photographies.
Une copie du drapeau de Samara, l’étendard de la résistance bulgare, est également exposée.
Depuis le dernier étage l’on peut observer un panorama sur le site archéologique et historique, les champs de batailles et les monuments.
La Bulgarie est ainsi sans conteste un pays riche de culture et d’histoire et une destination idéale pour un séjour culturel dans un cadre préservé et sublime.
🎥 Découvrez en vidéo le Mont Shipka – un emblème pour tous les Bulgares
Preslav
Preslav – Ancienne capitale Bulgare
Dans l’Histoire de la nation trois noms de ville gardent une résonance émouvante et quasi sacrée.
Ce sont ceux des capitales que les princes bulgares ont établies au Moyen-Age.
Pliska d’abord, prodigieux monument de la fondation du premier Etat bulgare en 681, de sa consolidation, de la conversion au christianisme et de l’introduction de l’alphabet cyrillique.
Fondée en 681 par le khan Asparouch, Pliska resta la capitale durant un peu plus de deux siècles.
Vers la fin de cette période, deux événements eurent une influence décisive sur l’avenir du pays – la conversion au christianisme et l’introduction de l’alphabet cyrillique.
Puis Preslav, témoin de l’âge d’or de la culture bulgare, lorsqu’au 10ème siècle s’épanouissent les lettres et les arts sous l’impulsion du roi Siméon.
Preslav devint la seconde capitale de la Bulgarie sous le règne du roi Siméon (893-927) et vit s’épanouir “l’Age d’or” de la culture bulgare.
Après que la ville fut prise et mise à sac, en 971, par l’empereur byzantin Jean Tzimisces, la Bulgarie endura pendant plusieurs décennies la domination de Byzance.
Tirnovo enfin, centre de civilisation aux 13ème et 14ème siècles, jusqu’à l’invasion ottomane qui allait subjuguer le pays.
Chacune semble exprimer encore l’esprit de son époque.
Preslav, ou Véliki Preslav (« Preslav la Grande ») est une cité médiévale de Bulgarie qui fut la seconde capitale du Premier Empire Bulgare (après Pliska) de 893 à 971.
Sous le Second Empire Bulgare (1185-1393), si elle fut remplacée comme capitale par Véliko Tarnovo, elle n’en resta pas moins une ville importante.
PRESLAV Ancienne capitale PRESLAV Forteresse de Preslav PRESLAV Ancienne cité médiévale PRESLAV Forteresse de Preslav PRESLAV Ruines médiévales PRESLAV Ancienne capitaleSes ruines sont situées à 20 km au sud-ouest de la ville de Shoumen, et constituent actuellement une Réserve Archéologique Nationale.
Pour n’en donner qu’un exemple, il semble établi que, pour la première fois en Europe, on a fabriqué à Preslav, au 10ème siècle, une sorte de faïence, destinée surtout à la décoration murale, mais aussi à la vaisselle de luxe.
Mieux encore, les peintres firent des icônes en céramique, la faïence servit de support à l’écriture et l’on a exhumé une fusaïole de terre blanche décorée à l’émail sur laquelle quelqu’un, artisan ou donateur, avait écrit le nom de la jeune fileuse de laine à qui elle était destinée.
“La fusaïole de Lola” paraît indiquer à quel point l’écriture était alors répandue.
En tout cas Preslav est célèbre dans l’histoire de la culture slave en raison de son école littéraire représentée par des auteurs éminents tels que le Tchernorizetz Khrabar, Jean l’Exarque, Constantin de Preslav et le roi Siméon lui même qui, paraît-il, remplit son palais de livres.
La plupart des ouvrages compilés ou composés à Preslav, à cette époque, étaient religieux, sermons et commentaires de la Bible.
Mais ils contiennent aussi des développements originaux sur des sujets profanes, et quelquefois des textes enthousiastes comme la “la prière alphabétique” de Constantin qui exalte l’importance historique de la conversion des Bulgares.
Preslav affermit aussi la tradition monastique, une tradition aussi ancienne que la nation elle-même.
Et elle précisa ce noble rôle qui devait revêtir toute son ampleur sous la domination ottomane, chaque monastère devenant alors un haut lieu de l’esprit national, où les Bulgares se sentaient protégés.
Pliska
Pliska – Première capitale Bulgare
Pliska fut la capitale du Premier royaume bulgare.
Son site archéologique se trouve près de la petite ville éponyme (à l’allure de village), en Bulgarie du nord-est, dans la région de Choumen, près des villes Novi Pazar et Kaspitchan.
Dans l’Histoire de la Bulgarie trois noms de ville gardent une résonance émouvante et quasi sacrée – Pliska puis Preslav et Tirnovo.
Ce sont des capitales que les princes bulgares ont établies au Moyen-Âge.
Tout d’abord Pliska – Premier Etat bulgare fondé en 681 par le khan Asparouc.
Puis Preslav devint la seconde capitale de la Bulgarie sous le règne du roi Siméon (893-927) et vit s’épanouir “l’Age d’or” de la culture bulgare.
Après que la ville fut prise et mise à sac, en 971, par l’empereur byzantin Jean Tzimisces, la Bulgarie endura pendant plusieurs décennies la domination de Byzance.
Tirnovo enfin, centre de civilisation aux 13ème et 14ème siècles, jusqu’à l’invasion ottomane qui allait subjuguer le pays.
Chacune semble exprimer encore l’esprit de son époque.
Pliska est donc la toute première capitale Bulgare.
Et c’est un prodigieux monument de la fondation du premier Etat bulgare en 681 – de sa consolidation, de la conversion au christianisme et de l’introduction de l’alphabet cyrillique.
PLISKA Première capitale de Bulgarie PLISKA L'ancienne cité bulgare PLISKA L'ancienne cité bulgare BASILIQUE Ancienne Basilique de Pliska PLISKA Majestueuse cité médiévale PLISKA Ancienne cité de Pliska PLISKA Ancienne capitaleFondée en 681 par le khan Asparouch, Pliska resta la capitale durant un peu plus de deux siècles.
Vers la fin de cette période, deux événements eurent une influence décisive sur l’avenir du pays – la conversion au christianisme et l’introduction de l’alphabet cyrillique.
En effet, le premier monastère fut fondé à Pliska par Boris 1er, qui s’y retira à la fin de sa vie.
Et les disciples de Cyrille et Méthode vinrent travailler dans ce même monastère pour enseigner et répandre l’alphabet slave mis au point par leurs maîtres.
C’était le début d’une longue tradition et pendant douze siècles les monastères allaient être des foyers culturels.
Pliska est donc conçue comme un immense camp fortifié enfermant en son centre le palais du khan.
Le temple de son dieu est massif, austère et majestueux.
Et les énormes blocs de calcaire des murs d’enceinte et des palais évoquent encore la puissance et la noblesse des fondateurs.
Cette volonté de s’affirmer et de durer s’exprime dans ce qui reste de la forteresse et du palais comme dans les inscriptions gravées dans la pierre des colonnes sur l’ordre des khans.
La mémoire devait vaincre la mort et voici le message de l’un d’eux, le khan Omourtag ; “L’homme, même s’il vit bien, meurt, et un autre voit le jour. Que celui qui est venu au monde plus tard se souvienne…”.
Pliska est sous statut de réserve archéologique nationale depuis 1970.
Tombe de Kazanlak
Les territoires Thraces ont vu s’édifier des tumuli, dont beaucoup ont disparu au cours des âges.
Les tombes souvent très ornées et garnies d’objets précieux étaient recouvertes d’une butte de terre (tumulus) plus ou moins élevée, selon le rang et la richesse du défunt.
Il en reste plus de dix mille aujourd’hui qu’on a conservés intacts, et protégés contre les fouilles clandestines.
Dans certaines régions ils forment les traits les plus marquants du paysage.
C’est le cas notamment tout au long de l’autoroute internationale d’Istanbul, dans la région de Plovdiv.
Un de ces tumuli, dans le département de Stara Zagora, abritait la tombe de Kazanlak, dont les fresques, du 4ème siècle avant notre ère, constituent un épisode capital de l’histoire de la peinture.
TOMBE Tombe Kazanlak KAZANLAK Tombe Thrace THRACES Tombe Kazanlak KAZANLAK Tombe Thrace TOMBE Tombe Kazanlak KAZANLAK Entrée Tombe TOMBE Tombe Kazanlak TOMBE Tombe Kazanlak TOMBE Tombe Kazanlak DÉTAIL Intérieur tombe Kazanlak TOMBE Tombe Kazanlak DÉTAIL Intérieur tombe Kazanlak THRACES Tombe Thrace KazanlakLa tombe thrace de Kazanlak est une sépulture de briques de type tholos située à proximité de la ville de Kazanlak, en Bulgarie centrale.
Découverte en 1944, la tombe fait partie d’une importante nécropole thrace.
Elle comprend une chambre étroite et une chambre funéraire, toutes deux décorées avec une fresque représentant un couple thrace à une cérémonie funéraire.
Le monument date du IVe siècle avant J.-C.
THRACES Tombe Kazanlak KAZANLAK Tombe Thrace KAZANLAK Fresques FRESQUE Tombe Kazanlak FRESQUE Tombe Kazanlak FRESQUE Tombe Kazanlak DÉTAIL Intérieur tombe Kazanlak FRESQUE Tombe KazanlakLes fresques représentent en particulier des chevaux et un couple assis s’étreignant.
Elles représentent principalement un “banquet funèbre” que caractérise l’extrême finesse des figures centrales, le prince et son épouse, et surtout la tendresse et la distinction de leur geste d’adieu.
Non moins remarquables paraissent les parents et les proches du défunt, conducteurs de chevaux, porteurs d’offrandes.
Ces peintures sont les meilleures traces préservées de la période hellénistique en Bulgarie.
La tombe se trouve à proximité de l’ancienne capitale thrace de Seuthopolis.
Ce monument, d’une valeur exceptionnelle, est au nombre de ceux que l’UNESCO a inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial depuis 1979.
Le tombeau de Kazanlak
Tombeau de Sveshtari
L’antique civilisation des Thraces est l’une des plus anciennes au monde.
Et elle a laissé en héritage d’inestimables trésors et monuments disséminés dans toute la Bulgarie.
Ce peuple, le plus ancien dont on connaisse le nom dans le sud-est de l’Europe, a laissé de nombreux vestiges de sa langue (qui appartenait au même rameau indoeuropéen que le latin et le grec) dans des inscriptions et dans des noms de lieux, de montagnes ou de rivières.
Le peuple Thrace occupait d’ailleurs une grande place dans la littérature de ses proches voisins.
A l’époque classique, dès le 6ème siècle avant J.-C., les Grecs relevaient souvent les influences Thraces sur leur mythologie, leur religion, leurs arts, en particulier la musique.
Aujourd’hui, le grand public a rencontré les Thraces grâce à la fabuleuse exposition de bijoux, de vases et d’armes d’or qui a parcouru plusieurs pays.
De villages antiques en passant par des sites archéologiques, des monuments funéraires ou des objets traditionnels et rituels, vous pourrez découvrir lors de votre séjour en Bulgarie l’exceptionnelle richesse de cette mystérieuse et encore méconnue civilisation des Thraces.
Notamment en visitant l’énigmatique et unique tombe Thrace de Sveshtari classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
THRACES Tombe Sveshtari TOMBEAU Tombe Sveshtari THRACES Tombe Sveshtari DÉTAIL Intérieur Tombe Sveshtari THRACES Tombe Sveshtari TOMBEAU Tombe Sveshtari TOMBE Tombe Sveshtari THRACES Tombe SveshtariLe tombeau Thrace de Sveshtari est situé à 2,5 km au sud-ouest du village de Sveshtari (oblast de Razgrad, nord-est de la Bulgarie).
Découverte en 1982 dans une petite colline, cette tombe Thrace du IIIème siècle avant Jésus-Christ illustre les principes essentiels de la structure des édifices du culte Thrace.
Les décorations et l’architecture de la tombe sont considérées comme uniques, avec des fresques et des cariatides polychromes mi-humaines, mi-végétales.
Les dix figures féminines sculptées en haut-relief sur les murs de la chambre centrale et les décorations de la lunette dans sa voûte sont les seuls exemples de ce type trouvés jusqu’ici dans les terres Thraces.
C’est un rappel remarquable de la culture des Gètes, un peuple Thrace qui était en contact avec les mondes hellénistique et hyperboréen, selon les anciens géographes.
En 2012, les archéologues ont découvert un trésor important près du village.
Le trésor comprenait une bague en or, 44 représentations féminines et 100 boutons dorés, trouvés dans 150 tombes du 4ème siècle avant J.-C.
Découvrez plus en détail l’Histoire de la Bulgarie et la richesse de son patrimoine avec la mystérieuse et ingénieuse civilisation des Thraces en parcourant les nombreux autres sites archéologiques et sanctuaires Thraces présents sur le territoire Bulgare (+ carte).
Et admirez également les exceptionnels objets traditionnels d’une valeur inestimable exposés au grand public dans les différents musées du pays, notamment au musée national d’Histoire de Sofia.
Bonne découverte et Bon voyage en Bulgarie.
CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS POUR UNE VISITE VIRTUELLE DU TOMBEAU ROYAL THRACE DE SVESHTARI
🎥 Voici une vidéo pour en savoir plus sur le tombeau royal Thrace de Sveshtari – UNESCO & Bulgarian World Heritage
Tombeau de Pomorie
La Bulgarie moderne se passionne pour un passé lointain, celui des Thraces dont ses citoyens se sentent les héritiers.
L’antique civilisation des Thraces est l’une des plus anciennes au monde et a laissé en héritage d’inestimables trésors, sites archéologiques et monuments disséminés dans toute la Bulgarie.
De villages antiques en passant par des monuments funéraires, des sanctuaires Thraces ou des objets traditionnels ou rituels, vous pourrez découvrir lors de votre séjour en Bulgarie l’exceptionnelle richesse de cette mystérieuse et encore méconnue civilisation des Thraces.
De nombreux vestiges laissés par cette civilisation sont à visiter sur tout le territoire de Bulgarie, ancienne terre antique des Thraces.
En effet, les territoires Thraces ont vu ainsi s’édifier des tumuli, dont beaucoup ont disparu au cours des âges.
Les tombes souvent très ornées et garnies d’objets précieux étaient recouvertes d’une butte de terre (tumulus) plus ou moins élevée, selon le rang et la richesse du défunt.
Il en reste plus de dix mille aujourd’hui qu’on a conservés intacts, et protégés contre les fouilles clandestines.
📷 Voici une illustration d’un tumulus antique Thrace ainsi que le plan caractéristique d’une tombe Thrace
C’est le cas notamment du tombeau antique à coupole de Pomorie qui est situé à l’ouest de cette ville, aux abords de la route Pomorie-Bourgas.
Le tombeau date du IIe – IIIe siècle après Jésus-Christ.
TUMULUS Tombe Pomorie POMORIE Tombe Thrace ENTRÉE Tombe Thrace Pomorie POMORIE Tombe Thrace POMORIE Tombe antique POMORIE Intérieur Tombe THRACES Tombe de Pomorie POMORIE Intérieur tombe POMORIE Tombe Thrace DÉTAIL Tombe Pomorie DÉTAIL Tombe Pomorie POMORIE Tombe Thrace POMORIE Tombe Thrace THRACES Tombe de PomorieLe tombeau est composé d’un couloir long de 22 mètres et d’une chambre circulaire de environ 12 mètres de diamètre et haute de 6 mètres.
L’ensemble est bâti en pierres et en briques.
Le tombeau est couronné d’une coupole semi-cylindrique au centre de laquelle est érigée une colonne creuse de diamètre 3 mètres, évasée et recourbée vers le haut jusqu’à rejoindre les parois latérales.
A l’intérieur de la colonne existait un escalier tournant qui menait jusqu’au sommet du tumulus.
Dans la paroi intérieure du tombeau sont pratiquées cinq niches dans lesquelles reposaient les urnes des défunts.
On suppose que les murs étaient décorés de peintures, mais de nos jours ne sont visibles que des traces de crépi vert.
Le tombeau est unique dans les Balkans.
Son architecture et sa construction impressionnent par la perfection de l’exécution.
Et le Tombeau antique à coupole de Pomorie a été classé monument de l’architecture et du bâtiment.