Pont du Diable
Le Pont du Diable (en bulgare : Dyavolski most Дяволски мост, “Devil’s Bridge”) est une arche majestueuse s’élevant au dessus de la rivière Arda dans une gorge étroite, entouré des deux côtés par des pentes abruptes.

C’est l’un des ponts les plus pittoresques de Bulgarie. Il est situé dans une vallée pittoresque près des villages de Dyadovtsi et Latinka dans le sud de la Bulgarie, à 10 km de la ville d’Ardino dans la région de Kardzhali.
C’est un lieu incontournable pour votre route des Rhodopes.
Booking.comLa légende raconte que le pont aurait été construit par les Romains et faisait partie de l’ancienne route reliant les basses terres de Thrace à la côte nord de la mer Égée.
Le Pont du Diable Dyavolski most a été reconstruit au début du 16ème siècle par le maître bulgare Dimitar sous l’occupation ottomane de la Bulgarie, alors que de telles dimensions n’étaient pas monnaie courante.
En effet, le pont est le plus grand et le plus connu de son genre dans les Rhodopes.
Il frappe toujours les visiteurs comme une impressionnante structure médiévale.
La légende derrière le nom raconte l’histoire d’une fille bulgare qui fuyait les gouverneurs ottomans. Quand elle a traversé le pont, les persécuteurs ont cru voir le diable dans l’eau en dessous et ils n’ont pas osé continuer. La fille a été libérée.
Ce pont impressionnant mesure 12 mètres de haut enfermé dans une gorge entourée de montagnes escarpées.
Il mesure 56 mètres de long et possède trois arches, et il comporte également des trous avec de petits arcs en plein cintre pour lire le niveau de l’eau.
L’ouvrage mesure plus de 3,5 mètres de large et sa voûte principale mesure 11,50 mètres de hauteur.
Le pont a été proclamé monument de la culture le 24 février 1984.
Un sentier de randonnée international et de longue distance le Sultans Trail passe par le pont d’Ardino à Kardzhali.

C’est un sentier de longue distance reliant Vienne à Istanbul. Il mesure 2400 kilomètres de long.
Et il traverse l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, la Macédoine orientale et la Thrace dans le nord de la Grèce et la Turquie.

Et voici une vidéo au dessus de l’impressionnant Pont du Diable à Ardino en Bulgarie
Les plus beaux villages de Bulgarie
Découvrez quelques-uns des plus beaux villages de Bulgarie et promenez-vous dans les plus vieilles rues bulgares de la fin du 19ème siècle.
Admirez les endroits les plus authentiques et romantiques qui font partie de la richesse de l’histoire et de la culture de la Bulgarie.
Kovachevitsa
Kovachevitsa se trouve dans la partie la plus occidentale des Rhodopes, à environ 24 km de la ville de Gotsé Deltchev.
Le village est situé sur la rivière Kanina au bord de laquelle se trouvent quelques terrains cultivables.

Un chemin de randonnée mène de la vallée à Gotsé Deltchev.
Le village de Kovachevitsa a conservé son aspect authentique de l’architecture du 18ème et du 19ème siècles caractéristique du style de la Renaissance bulgare tel qu’il était pratiqué à l’époque dans les Rhodopes occidentales.
Le village est aujourd’hui un écomusée.
Les constructeurs de ses maisons de pierre et de bois étaient réputés dans tous les Balkans à l’époque de la construction.
Les balcons-terrasses en bois qui couronnent les édifices ouverts l’été et fermés à l’aide de panneaux de bois pendant l’hiver, donnent un cachet particulier au village, tout comme ses toits de lauzes.
Kovachevitsa est un des villages-musées les plus connus de Bulgarie, et les résidences secondaires y sont nombreuses.
Les étroites ruelles du village ont également servi de cadre à de nombreux films bulgares.
Shiroka Laka
Shiroka Laka est un village des Rhodopes situé dans le sud de la Bulgarie. Il se trouve à 26 km au nord-ouest de la ville de Smoljan.
Le village, surtout composé de bâtiments dans le style de la Renaissance bulgare, est classé « réserve architecturale ».

Le village est connu pour ses maisons typiques dans le style montagnard des Rhodopes, disposées en gradins sur les deux rives de la Širokalăška reka.
Les maisons construites par les maîtres locaux ont généralement deux étages et présentent des oriels. Les intérieurs se caractérisent par des armoires intégrées. Les maisons disposent d’une cave de petite dimension, comportant une cachette. D’épais murs blanchis à la chaux dissimulent la cour intérieure des regards extérieurs. Celle-ci est de dimensions modestes et couverte, avec une fontaine au milieu.
Le village est également très connu en Bulgarie comme berceau de la musique traditionnelle des Rhodopes et par ses chants accompagnés à la kaba gaïda.
Shiroka Laka est un des hauts lieux du tourisme de randonnée dans les Rhodopes et propose de nombreuses auberges aux touristes.
Gabrovo – Etara
Etar, communément appelé Etara, est un quartier de la ville montagnarde de Gabrovo, un ancien village et maintenant un musée ethnographique en plein air.
Il porte l’ancien nom de la rivière Yantra qui le longe.

Le musée ethnographique a été ouvert pour révéler aux visiteurs l’architecture, le mode de vie et l’histoire économique de la ville et de la région de Gabrovo pendant la Renaissance de la seconde moitié du 18ème et du 19ème siècle.
A cette époque le nombre des métiers pratiqués dans la ville était de 26. Les objets manufacturés à Etara étaient vendus dans d’autres contrées plus ou moins éloignées de la Bulgarie.
On peut également voir dans le complexe architectural et ethnographique l’une des plus riches et des mieux aménagées des collections d’installations aquatiques parmi les musées en plein air en Europe.
Conçu pour reconstituer l’habitat et l’artisanat traditionnel local, le village mélange maisons et échoppes d’artisans dans un cadre bucolique.
C’est une attraction touristique majeure de la région et il est l’un des sites préférés figurant sur la liste des 100 sites touristiques nationaux en Bulgarie.
Zheravna
Zheravna est un village du centre-est de la Bulgarie, qui fait partie de la municipalité de Kotel, dans la province de Sliven.
Le village est situé dans une petite vallée au pied des montagnes des Balkans.

C’est une réserve architecturale d’importance nationale composée de plus de 200 maisons en bois de la période de la renaissance nationale bulgare (18ème et 19ème siècle), et c’est également une destination touristique en plein essor.
Le village est né entre le 12ème et le 14ème siècle et est devenu un centre culturel et artisanal au 18ème siècle.
La plupart des maisons de Zheravna ont été construites pendant le renouveau bulgare.
Au fur et à mesure que la population locale s’enrichissait, l’aspect architectural du village était façonné par des maisons en bois à un ou deux étages entourées de murs en pierre et de ruelles pavées.
Une grande partie des maisons ont été restaurées afin d’attirer les touristes et elles sont classées comme des maisons d’hôtes.
Chaque année, Zheravna reçoit la visite d’environ 20 000 touristes.
Koprivshtitsa
Koprivshtitsa est une petite villle de Bulgarie qui se situe à 110km au sud-est de Sofia dans la montagne Sashtinska Sredna gora.
Il s’agit aujourd’hui d’une véritable ville-musée, créée au 14ème siècle et rendue célèbre par le premier coup de feu de l’insurrection bulgare d’avril 1876 (mouvement de résistance contre la domination ottomane).

Il existe de nombreuses légendes sur la création de la ville.
Et depuis 1971 elle a le statut de réserve architecturale et historique qui possède plus de 388 monuments architecturaux, historiques, culturels et ethnographiques.
En 1978, elle fut proclamée réserve architecturale nationale d’importance internationale et une localité de tourisme international.
Koprivshtitsa conserve un style architectural typiquement bulgare du 19ème siècle et son architecture est liée à l’évolution globale de l’architecture du Renouveau bulgare préservée jusqu’à nos jours.
De nombreux poètes, écrivains et révolutionnaires s’y sont installés et leurs maisons ont été transformées en musées.
En 1956, à Koprivshtitsa fut fondée une direction des musées ayant pour but de préserver et de populariser le patrimoine culturel et historique de la ville.
Et il y a de nombreux musées, sites et monuments à visiter dans la petite ville.
Koprivshtitsa dispose de nombreux hôtels et de maisons de touristes qui accueillent des visiteurs dans une ambiance authentique.
Les lieux de restauration sont nombreux et proposent des plats de cuisine bulgare variés préparés selon des recettes locales.
Tryavna
Tryavna est une petite ville du centre de la Bulgarie située à 20 km à l’est de Gabrovo et 40 km au sud de Veliko Tarnovo dans le Grand Balkan.
Important lieu de commerce et d’artisanat entre le 15ème et le 19ème, Tryavna est aujourd’hui un lieu d’arts et de tourisme prisé pour son calme, son aspect pittoresque, ses vieilles pierres et son climat.
C’est une étape incontournable lors d’un voyage culturel en Bulgarie.

Son centre historique est resté intact depuis le 19ème siècle et regorge de bâtiments historiques caractéristiques de la Renaissance Bulgare, une période qui débuta au 18ème siècle lorsque renaquit chez les peuples bulgares, alors sous dominance ottomane, un sentiment de conscience et d’appartenance à une même nation.
En vous baladant dans les rues, vous découvrirez les belles maisons aux façades blanches et toits en pierres, avec au premier étage leurs fenêtres arquées aux armatures en bois, typiques de Tryavna.
Au centre de la vieille ville se dresse la tour de clocher de L’ église Saint-Michel-Archange dont la construction actuelle date de 1819 et à laquelle on accède par un charmant petit pont de pierre, le Kivgireniyat.
Pour mieux apprécier le style architectural de la Renaissance Bulgare, une dizaine de maisons, transformées en musées, sont ouvertes au public.
Dont la maison Slaveykov – dans cette maison transformée en musée vécut Petko R. Slaveykov avec sa famille, c’est ici que naquit son fils, le délicat poète Pencho Slaveykov, que seule la mort empêcha d’être le premier Prix Nobel bulgare de littérature.
Ainsi, si vous voulez découvrir l’histoire culturelle et l’hospitalité locale en Bulgarie, vous devez vous diriger vers ces lieux presque cachés du monde et venir visiter ces villages bulgares au charme authentique et à l’accueil chaleureux.
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Et voici une carte pour trouver plus facilement où se situent ces différents villages en Bulgarie
Monastère de Glozhene
Le monastère de Glozhene Saint-Georges est un monastère orthodoxe situé sur les hauteurs des montagnes de Stara Planina dans les Balkans en Bulgarie, près du village de Glozhene et de la rivière Cherni Vit, à 12 km de Teteven.

Il a eu une histoire mouvementée et mystérieuse.
Selon la légende, le monastère a été construit au 13ème siècle (1224), par le prince de Kiev Grigori Gloj lorsqu’il s’est installé dans la région avec l’approbation d’Ivan Asen II.

Le prince a fondé un monastère portant le nom de Saint Georges, dont il avait amené l’icône avec lui.
L’icône a ensuite disparu à plusieurs reprises pour être finalement retrouvée sur une colline non loin du village de Glozhene.

Cela fut interprété par les moines comme un signe divin pour déplacer le monastère sur le lieu de cette découverte.
Cela a finalement été fait vers la fin du 14ème siècle.

Les deux monastères ont par conséquent existé en parallèle pendant une courte période.
Et ils étaient reliés l’un à l’autre par un tunnel.

Mais le tunnel, utilisé à plusieurs reprises par Vasil Levski lors de ses missions secrètes, a été détruit par un tremblement de terre en 1928.
L’église du monastère a quant à elle été érigée après la création du monastère au 14ème siècle.

Mais elle a, elle aussi, été détruite avec ses fresques lors d’un autre tremblement de terre qui a eu lieu en 1913.
L’église moderne a été construite en 1951 sur le terrain de l’ancienne.









Pour accéder à ce lieu incontournable, il vous faudra prendre une petite route sur 18 km, à partir du village de Glozhene.
Et c’est par un chemin de terre que vous emprunterez que vous pourrez accéder à ce sublime monastère.

Vous pourrez même y passé la nuit dans une chambre au confort sommaire mais dépaysant.
Un dîner agréable et de très bonne qualité composé de plusieurs plats traditionnels de la cuisine bulgare vous sera servi accompagné d’un pichet de vin bulgare.

Et un petit déjeuner servi par un moine vous attendra au matin avec une vue incroyable surplombant toute la vallée.
Le tout pour un budget abordable de 40 leva.

Alors, venez sans plus attendre découvrir, lors de votre séjour dans la région, ce site archéologique unique, riche de l’histoire du pays dans un site naturel pittoresque et charmant.

Forteresse d’Asen

La forteresse d’Asen (en bulgare : Асенова крепост, Asenova krepost) est une forteresse médiévale dans les montagnes des Rhodopes, située à 3 kilomètres au sud de la ville d’Asenovgrad en Bulgarie.
Elle se trouve sur un pic rocheux à la rive gauche du fleuve Asenitsa, à 279 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Histoire
Les premières découvertes archéologiques datent de l’époque des Thraces, la zone de la forteresse étant également habitée pendant la période romaine antique et byzantine ancienne.
En effet, sa localisation stratégique et la protection naturelle de la localité fut utilisée à l’époque des Thraces qui au Vème siècle avant J.-C. y construisirent un fort.

La forteresse a pris de l’importance au Moyen Âge, mentionnée pour la première fois dans le statut du monastère de Bachkovo sous le nom de Petrich au XIème siècle.
La richesse et la fécondité de la région transforment peu à peu la forteresse de Petrich en centre économique autonome avec sa propre armée, administration et puissance militaire.

En 1204, la forteresse a été conquise par les armées de la troisième croisade.
Puis, elle a été considérablement rénovée au 13ème siècle (plus précisément 1231) sous le règne du tsar bulgare Ivan Asen II qui entreprit la plus grande expansion et réorganisation de la forteresse pour servir de fortification frontalière contre les raids latins.
En témoigne l’inscription sur un rocher faite sur ses ordres.

A la suite de plusieurs années de fouilles et de recherches archéologiques dans la forteresse médiévale, on a découvert entièrement les fondations du château féodal avec un ensemble de bâtiments résidentiels, l’église domestique du préfet de la forteresse, deux réservoirs et une tour, tous reliés par des escaliers en pierre.

Eglise Sainte Vierge Marie de Petrich
La caractéristique la mieux conservée et la plus notable de la forteresse d’Asen est l’église Sainte Vierge Marie de Petrich datant du 12ème au 13ème siècle.
Il s’agit d’un bâtiment à une seule voûte en croix à deux étages avec un large narthex et une grande tour rectangulaire, et qui présente des peintures murales du 14ème siècle.









Les travaux de conservation et de restauration partielle de l’église ont été achevés en 1991.
En effet, toute la forteresse a été abandonnée après la conquête ottomane au 14ème siècle et seule l’église est restée debout dans son apparence d’origine telle qu’elle était utilisée par les chrétiens locaux et maintenant elle est régulièrement utilisée comme église orthodoxe bulgare.

Prise par les Byzantins après la mort d’Ivan Asen II, la forteresse était à nouveau aux mains des Bulgares à l’époque d’Ivan Alexandre en 1344 pour être conquise et détruite par les Ottomans pendant leur règne en Bulgarie.
La ville d’Asenovgrad tire son nom moderne de la forteresse, anciennement nommée Stanimaka.
La forteresse d’Asen est la plus attractive et la plus visitée des sites touristiques de Bulgarie.

Découvrez en vidéo la forteresse d’Asen à travers les âges (images de drones)
Eglise du Christ Pantocrator
L’église du Christ Pantocrator est une église orthodoxe orientale médiévale dans la ville bulgare orientale de Nessebar sur la côte de la mer Noire dans la province de Bourgas.

Elle fait partie partie du site du Vieux-Nessebar inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’église du Christ Pantocrator a été construite entre le 13ème et le 14ème siècle.

Et ce lieu incontournable de Nessebar est surtout connu pour sa somptueuse décoration extérieure.
L’église a été reconvertie aujourd’hui en une galerie d’art.

Et il est à souligner qu’elle compte parmi les églises les mieux préservées dans l’Histoire de la Bulgarie du Moyen-Âge.

Forteresse Ovech
Sur le plateau situé à l’est de Provadia en Bulgarie se trouve la forteresse Ovech.
A l’écart des itinéraires “pour touristes”, elle est pourtant l’un des beaux exemples de forteresses bulgares du Moyen-Âge et un important témoignage de l’Histoire du pays.

Comme il est coutume sur les terres bulgares, la forteresse d’Ovech connut maints propriétaires et maintes civilisations la traversa.
Le Byzantins la surnommaient Provate, les Bulgares – Ovech et les Ottomans Tach Hissar.

Le relief escarpé se prête naturellement à la disposition d’une fortification.
Des rochers hauts de 10 à 25 mètres servent de base à la forteresse, lui conférant un emplacement stratégique et une position difficilement attaquable pour ses ennemis.

En plus, elle est reliée avec le plateau voisin Tabii par un pont de 148 mètres.
Aujourd’hui, sont préservées les fondations de trois églises du Moyen-Âge.

Les différentes entrées de la forteresse ont été identifiées et les tours défensives ont été restaurées.

On peut même observer un système d’approvisionnement en eau de la forteresse d’une grande complexité et ingéniosité, dont le puits principal atteint 80 mètres de profondeur!

🎥 Voici une vidéo au dessus de la Forteresse Ovech près de Provadia en Bulgarie qui témoigne de la force bâtisseuse des peuples qui ont façonnés le pays
Mont Shipka
Dans la région de Kazanlak en Bulgarie, le mont Shipka, l’Histoire et les évènements qui y sont associés font de lui un site touristique et un lieu fort pour l’identité collective des Bulgares.
Chaque année le 3 Mars, la Bulgarie célèbre ici la Fête nationale et la libération du joug ottoman en 1878.

Le Monument de la Liberté de Shipka se situe dans le Grand Balkan dans la province de Stara Zagora dans le centre de la Bulgarie.
Le mémorial de Shipka fut construit avec les donations du peuple bulgare et inauguré en 1934.

Haut de 32 mètres, il faut gravir les 894 marches qui mènent vers lui.
A l’entrée se dresse un lion de bronze, symbole de l’état bulgare.

Des 3 côtés du monument sont inscrits les noms de Shipka, Sheynovo et Stara Zagora – les champs de bataille importants dans cette campagne.

A l’intérieur, au rez-de-chaussée, se situe le sarcophage contenant les ossements des soldats morts durant la défense de Shipka.
Les 7 autres étages sont consacrés à un musée et aux expositions concernant les soldats russes et les résistants bulgares qui ont combattu pour la libération de la Bulgarie.

On peut y voir des médailles, des armes, des documents et des photographies.
Une copie du drapeau de Samara, l’étendard de la résistance bulgare, est également exposée.

Depuis le dernier étage l’on peut observer un panorama sur le site archéologique et historique, les champs de batailles et les monuments.

La Bulgarie est ainsi sans conteste un pays riche de culture et d’histoire et une destination idéale pour un séjour culturel dans un cadre préservé et sublime.

🎥 Découvrez en vidéo le Mont Shipka – un emblème pour tous les Bulgares
Preslav
Preslav – Ancienne capitale Bulgare
Dans l’Histoire de la nation trois noms de ville gardent une résonance émouvante et quasi sacrée.
Ce sont ceux des capitales que les princes bulgares ont établies au Moyen-Age.

Pliska d’abord, prodigieux monument de la fondation du premier Etat bulgare en 681, de sa consolidation, de la conversion au christianisme et de l’introduction de l’alphabet cyrillique.
Fondée en 681 par le khan Asparouch, Pliska resta la capitale durant un peu plus de deux siècles.
Vers la fin de cette période, deux événements eurent une influence décisive sur l’avenir du pays – la conversion au christianisme et l’introduction de l’alphabet cyrillique.

Puis Preslav, témoin de l’âge d’or de la culture bulgare, lorsqu’au 10ème siècle s’épanouissent les lettres et les arts sous l’impulsion du roi Siméon.
Preslav devint la seconde capitale de la Bulgarie sous le règne du roi Siméon (893-927) et vit s’épanouir “l’Age d’or” de la culture bulgare.
Après que la ville fut prise et mise à sac, en 971, par l’empereur byzantin Jean Tzimisces, la Bulgarie endura pendant plusieurs décennies la domination de Byzance.

Tirnovo enfin, centre de civilisation aux 13ème et 14ème siècles, jusqu’à l’invasion ottomane qui allait subjuguer le pays.
Chacune semble exprimer encore l’esprit de son époque.

Preslav, ou Véliki Preslav (« Preslav la Grande ») est une cité médiévale de Bulgarie qui fut la seconde capitale du Premier Empire Bulgare (après Pliska) de 893 à 971.
Sous le Second Empire Bulgare (1185-1393), si elle fut remplacée comme capitale par Véliko Tarnovo, elle n’en resta pas moins une ville importante.






Ses ruines sont situées à 20 km au sud-ouest de la ville de Shoumen, et constituent actuellement une Réserve Archéologique Nationale.
Pour n’en donner qu’un exemple, il semble établi que, pour la première fois en Europe, on a fabriqué à Preslav, au 10ème siècle, une sorte de faïence, destinée surtout à la décoration murale, mais aussi à la vaisselle de luxe.

Mieux encore, les peintres firent des icônes en céramique, la faïence servit de support à l’écriture et l’on a exhumé une fusaïole de terre blanche décorée à l’émail sur laquelle quelqu’un, artisan ou donateur, avait écrit le nom de la jeune fileuse de laine à qui elle était destinée.
“La fusaïole de Lola” paraît indiquer à quel point l’écriture était alors répandue.

En tout cas Preslav est célèbre dans l’histoire de la culture slave en raison de son école littéraire représentée par des auteurs éminents tels que le Tchernorizetz Khrabar, Jean l’Exarque, Constantin de Preslav et le roi Siméon lui même qui, paraît-il, remplit son palais de livres.

La plupart des ouvrages compilés ou composés à Preslav, à cette époque, étaient religieux, sermons et commentaires de la Bible.
Mais ils contiennent aussi des développements originaux sur des sujets profanes, et quelquefois des textes enthousiastes comme la “la prière alphabétique” de Constantin qui exalte l’importance historique de la conversion des Bulgares.

Preslav affermit aussi la tradition monastique, une tradition aussi ancienne que la nation elle-même.
Et elle précisa ce noble rôle qui devait revêtir toute son ampleur sous la domination ottomane, chaque monastère devenant alors un haut lieu de l’esprit national, où les Bulgares se sentaient protégés.

Pliska
Pliska – Première capitale Bulgare

Pliska fut la capitale du Premier royaume bulgare.
Son site archéologique se trouve près de la petite ville éponyme (à l’allure de village), en Bulgarie du nord-est, dans la région de Choumen, près des villes Novi Pazar et Kaspitchan.

Dans l’Histoire de la Bulgarie trois noms de ville gardent une résonance émouvante et quasi sacrée – Pliska puis Preslav et Tirnovo.
Ce sont des capitales que les princes bulgares ont établies au Moyen-Âge.

Tout d’abord Pliska – Premier Etat bulgare fondé en 681 par le khan Asparouc.
Puis Preslav devint la seconde capitale de la Bulgarie sous le règne du roi Siméon (893-927) et vit s’épanouir “l’Age d’or” de la culture bulgare.

Après que la ville fut prise et mise à sac, en 971, par l’empereur byzantin Jean Tzimisces, la Bulgarie endura pendant plusieurs décennies la domination de Byzance.

Tirnovo enfin, centre de civilisation aux 13ème et 14ème siècles, jusqu’à l’invasion ottomane qui allait subjuguer le pays.
Chacune semble exprimer encore l’esprit de son époque.

Pliska est donc la toute première capitale Bulgare.
Et c’est un prodigieux monument de la fondation du premier Etat bulgare en 681 – de sa consolidation, de la conversion au christianisme et de l’introduction de l’alphabet cyrillique.







Fondée en 681 par le khan Asparouch, Pliska resta la capitale durant un peu plus de deux siècles.
Vers la fin de cette période, deux événements eurent une influence décisive sur l’avenir du pays – la conversion au christianisme et l’introduction de l’alphabet cyrillique.

En effet, le premier monastère fut fondé à Pliska par Boris 1er, qui s’y retira à la fin de sa vie.

Et les disciples de Cyrille et Méthode vinrent travailler dans ce même monastère pour enseigner et répandre l’alphabet slave mis au point par leurs maîtres.
C’était le début d’une longue tradition et pendant douze siècles les monastères allaient être des foyers culturels.

Pliska est donc conçue comme un immense camp fortifié enfermant en son centre le palais du khan.

Le temple de son dieu est massif, austère et majestueux.
Et les énormes blocs de calcaire des murs d’enceinte et des palais évoquent encore la puissance et la noblesse des fondateurs.

Cette volonté de s’affirmer et de durer s’exprime dans ce qui reste de la forteresse et du palais comme dans les inscriptions gravées dans la pierre des colonnes sur l’ordre des khans.

La mémoire devait vaincre la mort et voici le message de l’un d’eux, le khan Omourtag ; “L’homme, même s’il vit bien, meurt, et un autre voit le jour. Que celui qui est venu au monde plus tard se souvienne…”.
Pliska est sous statut de réserve archéologique nationale depuis 1970.

Tombe de Kazanlak
Les territoires Thraces ont vu s’édifier des tumuli, dont beaucoup ont disparu au cours des âges.
Les tombes souvent très ornées et garnies d’objets précieux étaient recouvertes d’une butte de terre (tumulus) plus ou moins élevée, selon le rang et la richesse du défunt.

Il en reste plus de dix mille aujourd’hui qu’on a conservés intacts, et protégés contre les fouilles clandestines.
Dans certaines régions ils forment les traits les plus marquants du paysage.

C’est le cas notamment tout au long de l’autoroute internationale d’Istanbul, dans la région de Plovdiv.
Un de ces tumuli, dans le département de Stara Zagora, abritait la tombe de Kazanlak, dont les fresques, du 4ème siècle avant notre ère, constituent un épisode capital de l’histoire de la peinture.













La tombe thrace de Kazanlak est une sépulture de briques de type tholos située à proximité de la ville de Kazanlak, en Bulgarie centrale.
Découverte en 1944, la tombe fait partie d’une importante nécropole thrace.

Elle comprend une chambre étroite et une chambre funéraire, toutes deux décorées avec une fresque représentant un couple thrace à une cérémonie funéraire.
Le monument date du IVe siècle avant J.-C.








Les fresques représentent en particulier des chevaux et un couple assis s’étreignant.
Elles représentent principalement un “banquet funèbre” que caractérise l’extrême finesse des figures centrales, le prince et son épouse, et surtout la tendresse et la distinction de leur geste d’adieu.

Non moins remarquables paraissent les parents et les proches du défunt, conducteurs de chevaux, porteurs d’offrandes.
Ces peintures sont les meilleures traces préservées de la période hellénistique en Bulgarie.

La tombe se trouve à proximité de l’ancienne capitale thrace de Seuthopolis.
Ce monument, d’une valeur exceptionnelle, est au nombre de ceux que l’UNESCO a inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial depuis 1979.

Le tombeau de Kazanlak